méthode Surrender

La Méthode Surrender ^® appartient aux « Biofield medicines », les systèmes qui utilisent ou activent des champs d’énergie subtile dans et autour du corps à des fins médicales.

Elle réalise une synthèse et capture l’essence de nombreuses autres pratiques, souvent plus anciennes comme l’ostéopathie crânienne douce, le shiatsu ou l’haptonomie. Elle est enseignée par Seymour Brussel bio énergéticien ostéopathe et le Docteur Rodolphe Meyer inspirés par Dr Andrew Taylor Still, William Garner Sutherland, Pierre Tricot, Dr Rollin E.Becker.

En travaillant sur la capacité de votre organisme à libérer lui-même ses tensions et faire circuler son énergie, cette méthode va enclencher une suite naturelle de mécanismes qui facilite ou accompagne le processus de guérison. La Méthode Surrender n’a pas pour vocation à se substituer à la médecine factuelle, elle est complémentaire à d’autres pratiques conventionnelles et non conventionnelles.

Par les positions des mains appliquées à certains endroits de la tête, le praticien de la Méthode Surrender perçoit les micro mouvements involontaires des os du crâne et du sacrum ainsi que de l’ensemble des tissus du corps. Grâce à un toucher délicat, il a pour objectif de préserver cette mobilité et de la restaurer si elle est perturbée.

Ces techniques sont très douces et ont pour objectif d’améliorer le fonctionnement du système crânio-sacral (composé du crâne – 14 os – et de toute la colonne vertébrale). Toute limitation de cette infime mobilité pourrait altérer la physiologie du corps entier (par des points de contact le long de la colonne, le système influence également le système nerveux).

En effet, elle fait place à l’importance du crâne et des structures qui le composent. Mais plus encore que la boîte crânienne, ce sont les mouvements qui l’animent qui intéressent les praticiens. L’approche crânienne tient compte d’un mécanisme appelé Mécanisme Respiratoire Primaire et qui est essentiel au fonctionnement du corps humain.

Le praticien s’intéresse avant tout au Mécanisme Respiratoire Primaire qui est un mouvement involontaire et rythmique, une fluctuation par cycles d’expansion-rétraction (inspir-expir) à raison d’environ 12 cycles par minutes. Indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, ce mécanisme se met en place bien avant la naissance, in utero, et donc bien avant la respiration pulmonaire elle-même.

Le Mouvement Respiratoire Primaire ou MRP est invisible à l’œil nu, mais perceptible dans l’ensemble du corps, tout particulièrement travaillé au niveau du crâne, où il prend sa source. Ce mécanisme fonctionne grâce à la combinaison de cinq éléments à la fois distincts et mêlés les uns aux autres :

la motilité du SNC (système nerveux central) ;
la mobilité des 14 os du crâne ;
l’action des membranes de tensions réciproques (MTR) ;
la fluctuation du LCR (liquide céphalo-rachidien) ;
la mobilité du sacrum entre les iliaques.

1 – La mobilité/motilité du cerveau à l’intérieur de la boîte crânienne (Système Nerveux Central (SNC)) participe au mouvement respiratoire primaire.

L’ensemble des structures nerveuses est donc également animé par un mouvement d’expansion-rétraction.

2 – L’ostéopathie considère donc que les 14 os du crâne sont mobiles les uns par rapport aux autres. W.G. Sutherland, élève du Dr Andrew Taylor Still, le fondateur de l’ostéopathie, observa sur un crâne des sutures qui semblaient permettre aux os de s’articuler entre eux (comme les ouïes d’un poisson).

Non seulement les os s’articulent bel et bien entre eux, mais ils le font également selon des axes bien précis. De là naquit l’ostéopathie crânienne et le concept de la mobilité des os du crâne. Cette mobilité (25 à 45 microns) est parfaitement perceptible pour la main entraînée d’un praticien Surrender ou d’un ostéopathe.

3 – Les membranes de tensions réciproques (ou MTR) sont des enveloppes qui protègent les structures nerveuses (cerveau et moelle épinière). Ces membranes protectrices sont composées de plusieurs feuillets dont le plus important, pour le praticien, est la dure-mère (il s’agit d’un terme anatomique).

Cette dure-mère possède des expansions, elle s’étend, notamment la faux du cerveau et du cervelet ainsi que la tente du cervelet. Le praticien est capable d’écouter à la palpation la fluctuation du LCR (liquide céphalo-rachidien) grâce à ces expansions qui s’attachent sur la face interne des os du crâne.

4 – Le liquide céphalo-rachidien (ou LCR) qui circule dans l’ensemble du système nerveux participe au mouvement respiratoire primaire. Bien que la circulation effective de ce liquide ne soit que d’un centimètre par heure, le praticien est à même de percevoir les ondes du mouvement respiratoire primaire qui circulent par vagues au niveau de ce fluide.

Le liquide céphalo-rachidien circule également dans l’ensemble de l’organisme à travers de minuscules tubules. Il sert à véhiculer les nutriments vers les cellules, à évacuer le déchet, à transmettre des messages hormonaux, à transmettre des informations utiles à toute notre biologie embarquée.

Il joue donc un rôle crucial dans l’équilibre énergétique global du corps, principe du QI en médecine chinoise tant au niveau général qu’organique.

5 – Le mouvement respiratoire primaire influe sur la mobilité de l’os sacré. Le sacrum est l’os central du bassin, entouré par les os iliaques avec lesquels il s’articule, il est également relié au crâne par la dure-mère.

Sa mobilité doit être en harmonie avec celle perçue au niveau crânien.

Le praticien porte une attention particulière au rythme, l’amplitude et la force du Mouvement Respiratoire Primaire qui préside à la qualité de la vitalité.

Selon ses observations, le praticien pourra aider le corps à lever les blocages énergétiques

Il parait important de préciser que la prévention est de rigueur lorsqu’on souhaite être juste avec son corps. En effet, c’est par des gestes quotidiens (Qi gong, Tai Chi, Do-In, Présence Posturale) que l’on préserve les capacités d’auto régulation et d’auto guérison de notre organisme.

Il convient à chacun de poser son attention sur les faits et gestes qui dérèglent inconsciemment l’équilibre parfait de l’horloge suisse qu’est notre corps.

De nombreuses méthodes travaillent en complémentarité pour accorder le geste juste à la réparation des dysfonctionnements et des déséquilibres, la Méthode Surrender en est une, d’autres sont tout autant importantes lors elles travaillent en adéquation dans ce même but : restaurer le bien-être en santé.

Au-delà de toute philosophie, tout ce qui arrive à l’individu est juste et nécessaire à son évolution ou à son changement. Il peut trouver son équilibre à l’endroit où la vie a décidé de le situer, il y a donc un équilibre entre la terre, l’univers et notre identité terrestre.

Le souffle de vie alimenterait cet ensemble et coulerait à l’identique en nous. Cette énergie, l’élément vital, si bien décrite par WG Sutherland, circule en nous, et la philosophie chinoise en propose une structuration et une physiologie à travers la théorie des 5 éléments liée au Qi souffle de vie, les esséniens nous parlent de 4 éléments fondamentaux liés aux énergies spirituelles : trois approches différentes, avec un référentiel et une cohérence similaire.

L’humain est la quintessence exprimée par les éléments, un équilibre naturel et précaire que seule l’intelligence de la cellule peut définir sans contrainte, sans influence, dans une notion de « lâcher prise » si bien définie par la Méthode Surrender.

Maurice COHEN

Méthode Surrender

Bioénergie

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